El alcalde de Tarascon sur Ariège, y el pedáneo de Banat, donde reside, presidiió el acto al que acudieron numerosas familias de españoles exiliados y sus descendientes. En la imagen, tarjeta del acto con reproducción de la portada de la publicación.
En bref
Juan Gutierrez, « companero libertaire »
Même s'il a passé jusqu'à présent deux fois plus de temps en France, sa terre d'accueil depuis 1957, qu'en Espagne, son pays d'origine, Juan Gutierrez n'en reste pas moins très attaché à ses racines andalouses et à sa ville natale, Alhama de Granada, tout au sud de la péninsule ibérique.
Une région et une ville où pourtant ses souvenirs d'enfance sont loin d'être réjouissants. Né en 1930, Juan a eu le triste privilège de vivre la période la plus trouble de l'histoire espagnole : le coup d'Etat du I8 Juillet 1936 entraîne durant trois ans une guerre civile mémorable qui sera suivie de longues années de souffrances sous le régime franquiste. Avec au quotidien, la misère et la faim, la disparition de quatre membres de sa famille, dont son père et l'un de ses oncles, fusillés dans les prisons de Franco, ainsi que la perte de tous les biens, la mère et ses deux enfants ne pouvant se retrancher que dans une simple grotte à l'entrée de la ville...
De tels événements douloureux, ces « blessures très difficiles à cicatriser », Juan a fini par les transformer en mots. Petit à petit, une fois arrivé en Ariège ce 9 mai 1957, à Orlu d'abord, à Crampagna ensuite où il construit sa maison, à Banat près de Tarascon enfin, lui qui n'a jamais pu aller à l'école mais qui s'est passionné pour la littérature, il a voulu transcrire la dure réalité de ceux qui, comme lui, ont supporté ces années-là, afin qu'elle ne tombe dans l'oubli.
Et poussé par sa famille et ses amis, Juan vient de publier, en espagnol, ce livre de souvenirs personnels, « La revolucion y las colectividades en Alhama de Granada », dédicacé il y a peu à la salle des fêtes de Banat.
Publié le 27 novembre 2007 à 12h10
Traducción:
En breve
Juan Gutierrez, "compañero libertario"
A pesar de haber vivido hasta ahora el doble de tiempo en Francia, su tierra de acogida desde 1957, que en España, su país de origen, Juan Gutierrez continua muy atado a sus raíces andaluzas y a su ciudad natal, Alhama de Granada, muy al sur de la Península Ibérica.
Una región y una ciudad donde sus recuerdos de la infancia distan mucho de ser divertidos. Nacido en 1930, Juan tuvo el triste privilegio de vivir el período más turbio de la historia española: el golpe de Estado del 18 julio de 1936 provoca durante tres años una guerra civil memorable a la que seguirán muchos años de sufrimientos bajo el régimen franquista. La miseria y el hambre, la desaparición de cuatro miembros de su familia, cuyo padre y uno de sus tíos fueron fusilados en las prisiones de Franco, así como la pérdida de todos los bienes, obligó a la madre y sus dos niños a guarecerse en una simple cueva a la entrada de la ciudad...
Estos acontecimientos dolorosos, "heridas muy difíciles de cicatrizar", son los que Juan ha terminado por transformar en palabras. Poco a poco, una vez llegado a Ariège el 9 de mayo de 1957, a Orlu en primer lugar, a Crampagna a continuación donde construye su casa, a Banat cerca de Tarascon finalmente, él que nunca pudo ir a la escuela pero apasionado por la literatura, quiso transcribir la dura realidad de los que, como él, han aguantado estos años, para que no caiga en el olvido.
Y empujado por su familia y sus amigos, Juan acaba de publicar, en español, este libro de recuerdos personales, "La revolución y las colectividades en Alhama de Granada", presentado hace poco en la sala fiestas de Banat.
Publicado el 27 de noviembre de 2007, a las 12, 10 h.